11 octobre 2016
 

 
 
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Deb.
18.45
18.29
18.43
18.35
18.43
18.49
18.59
19.06
Fin
19.50
19.32
19.44
19.35
19.43

19.49

19.59
20.06
 
 

 
     
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Kippour, appelé communément « jour du grand Pardon » est le jour de la ferveur juive par excellence. « Le juif de Kippour » ressemble à un fils parti en voyage qui revient plein de nostalgie vers la maison paternelle.

Kippour souligne que l'Eternel, tel un père miséricordieux, pardonne à ceux qui font amende honorable, qu'elle que soit leur religion, leur culture et leur passé, comme les habitants de Ninive à l'époque du prophète Jonas.

Ce jour de jeûne et d'abstinence appelle le fidèle à revenir vers l'Eternel d'un cœur sincère et à se réconcilier avec son prochain.

Pour le prophète Isaïe (LVIII), Kippour n'a de sens que si chacun comprend qu'il vit pendant 25 heures la condition de l'indigent, pour ensuite s'investir pour aider les plus démunis.

 
     
 

En pratique...

La veille de Kippour, il est d'usage que les hommes se trempent au Mikvé. Il est bon de multiplier les dons à la Tsédaka.
Kippour est marqué par cinq interdits en plus des interdits liés à la sacralité du Chabbat : Ne pas manger, ni boire, ne pas se laver ni s’enduire, ne pas porter de chaussures de cuir et les époux dormiront séparés.

« Kippour obtient le pardon divin pour les fautes vis-à-vis de D., mais ne pardonne pas les fautes vis-à-vis de son prochain ». Autrement dit, réconcilions-nous avec ceux qui nous ont offensés ou ceux que nous avons offensés.

Tout membre d’Israël, depuis l’âge de la bat-mitsva ou de la bar-mitsva a le devoir de jeûner le jour de Kippour. Pour les personnes âgées ou malades, on consultera l'avis d’un médecin craignant D. et celui-ci devra prévaloir.

 
     
 

Sources bibliques...

« Et l'Eternel parla à Moché en ces termes : Cependant le dixième jour de ce septième mois, sera jour des expiations, appel de sainteté et vous humilierez vos personnes, et vous approcherez des sacrifices au nom de l'Eternel. Et vous ne ferez aucun travail en ce jour-là, car c'est le jour des expiations pour faire expiation pour vous devant l'Eternel votre Dieu. Mais toute personne qui ne s'humiliera pas en ce jour-là, sera retranchée de son peuple. Et toute personne qui accomplira un travail en ce jour-là, et Je ferai disparaître cette personne du milieu de son peuple. Vous ne ferez aucun travail, tel est le décret perpétuel pour vos générations, dans toutes vos demeures. Ce sera pour vous une cessation de travail absolue, et vous humilierez vos personnes depuis le neuf du mois au soir, d'un soir à l'autre, vous cesserez tout travail. »

(Lévitique vayikra XXIII, 26 à 32)


« Et ce sera pour vous un décret perpétuel, le septième mois, le dixième jour vous humilierez vos personnes, et vous ne ferez aucun travail, ni l'habitant, ni l'étranger qui séjourne au milieu de vous. Car en ce jour-là, il sera fait expiation sur vous, pour vous purifier de tous vos manquements, devant l'Eternel vous serez purifiés. Ce sera pour vous une cessation absolue, et vous humilierez vos personnes, décret perpétuel. »

(Lévitique vayikra XVI, 29 à 32)

 
     
 

Sens...

« Quiconque dit je fauterai et Kipour me pardonnera, le jour de Kipour ne pardonnera pas »

(Traité Yoma 86b)


« L'Eternel est l'espérance (mikvé) d'Israël ». Jouant sur le mot mikvé, "espérance" et "bain rituel", nos sages enseignent : « De même que le mikvé purifie des souillures, ainsi le Saint, béni soit-Il, purifie Israël. »

(Ibid. 85b)


« Dans sa bonté infinie pour ses créatures, l'Eternel nous a fixé un jour dans l'année pour effacer les fautes de ceux qui se repentent. Car si l'on additionnait l'ensemble des fautes commises en deux ou trois ans, la coupe serait pleine, et le monde irait à sa destruction. C'est pourquoi, le Saint, béni soit-Il, a décidé dans Sa sagesse et ce afin de maintenir le monde, de fixer un jour dans l'année pour permettre l'expiation des fautes de ceux qui se repentent. Et ce jour, dans son principe, fut établi dès l'origine du monde, puis il fut sanctifié comme jour d'expiation, et c'est ce que nos sages ont dit : "le jour de Kippour fait expiation", c'est-à-dire que ce jour en lui-même efface les petites fautes. »

(Séfer Hahinoukh. 185)


« Le repentir et le jour de Kippour n'effacent que les fautes commises vis-à-vis de l'Omniprésent, comme la consommation des mets interdits ou l'union avec des personnes interdites, mais les fautes vis-à-vis de son prochain comme le blesser, le maudire, le voler etc., ne sont pardonnées qui si l'on s'est réconcilié avec l'offensé ; et même si l'on a rendu ce que l'on devait, il faudra aussi se réconcilier, et même si le préjudice n'est que moral, il faudra se réconcilier… Et un homme ne sera pas cruel au point de refuser son pardon à l'offenseur. Et au moment où l'offenseur demandera pardon, on pardonnera avec un cœur sincère et un désir de paix, car telle est la conduite d'Israël. »

(Rambam. Lois du repentir)

 
 
 

 
 

Il est encore temps d’accomplir le rite des Kapparot (« expiation » symbolique) et d'acquérir des mérites avant que le sceau divin soit apposé sur notre jugement à Yom Kippour.

Si vous ne pouvez pas faire les Kapparot sur un poulet, vous pouvez les faire sur de l’argent qui sera donné à la Tsédaka (certains ont l'habitude de faire un don d’un montant équivalent à un multiple de 18 euros, qui correspond à la valeur numérique de la vie), et ainsi réaliser la mitsva. 

Gmah hatima tova ! Soyez inscrits et scellés dans le Livre de la Vie.