Jeudi 23 janvier 2025, le Président du Consistoire de France Élie Korchia et le Grand Rabbin de France Haïm Korsia ont assisté à la cérémonie qui avait lieu dans la Cour d’honneur de l’hôtel de Bauveau afin de rendre hommage aux préfets, policiers et membres du personnel du Ministère de l’intérieur reconnus comme Justes parmi les Nations par l’institut Yad Vashem.
La cérémonie était organisée par le Ministère de l’intérieur en partenariat avec le Comité français pour Yad Vashem et s’y sont exprimés le Ministre de l’intérieur Bruno Retailleau ainsi que le Président du Comité français pour Yad Vashem Patrick Klugman.
Parmi les personnalités invitées figuraient le Ministre François-Noël Buffet, l’ambassadeur d’Israël en France Josh Zarka, le Président du CRIF Yonathan Arfi, le Président du FSJU Ariel Goldmann, le Président de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah Pierre-François Veil et le Président du Mémorial de la Shoah Eric de Rothschild.
En présence d’une centaine de personnalités composée de Préfets et de membres du ministère venus de toute la France, la cérémonie a donné lieu au dévoilement d’une plaque dans la Cour d’honneur, qui porte le nom des 98 personnes reconnues Justes par Yad Vashem pour leur action salutaire durant la Seconde Guerre mondiale.
Après un dépôt de gerbes et les discours forts qui ont été prononcés à cette occasion, la Marseillaise a été jouée par la Garde républicaine.
Citant à la fois Hannah Arendt, Albert Camus, Primo Lévi et Vladimir Jankélévitch, Bruno Retailleau a notamment rappelé avec justesse que ces 98 Justes étaient comme des lumières face à l’obscurité et à la « banalité du Mal » et qu’il fallait continuer à lutter de nos jours sans relâche contre le « poison de l’antisémitisme contemporain ».
Le ministre de l’Intérieur a enfin ajouté avec émotion que la Republique se devait de rendre hommage à ces hommes et ces femmes « qui n’hésitèrent pas à braver les interdits et à défier la tyrannie pour tendre la main à des gens qu’ils ne connaissaient pas et que pour beaucoup, ils ne reverraient jamais ».