Lundi 20 janvier 2025, le Président du Consistoire de France Élie Korchia a participé à la remarquable soirée d’inauguration de l’exposition « La Voix des Justes », qui était organisée à l’Hôtel de Ville de Levallois sous les auspices de la municipalité et du Comité français pour Yad Vashem.
Se sont exprimés au cours de cet événement qui a réuni plus de 250 personnes, la maire de Levallois Agnès Pottier-Dumas, le Président du Comité français pour Yad Vashem Patrick Klugman, le sénateur des Hauts-de-Seine Roger Karoutchi, le ministre-conseiller à l’Ambassade d’Israël en France Daniel Halévy-Goetschel et le Président du Consistoire de France Élie Korchia.
Parmi les nombreuses personnalités présentes se trouvaient aussi le Rabbin de Levallois Chalom Lellouche, le Vice-président de l’ACCIL Ari Assayag, la directrice générale du Comité français pour Yad Vashem Carine Dahan, la Vice-présidente du Conseil régional d’île-de-France Sophie Deschiens, le 1er Maire-adjoint de Levallois David-Xavier Weiss, le Président de l’ECUJE Yves Rouas et le Vice-président du KKL de France Philippe Spilet.
Pour mémoire, le titre de Juste parmi les Nations est la plus haute distinction civile de l’État d’Israël, remise officiellement par Yad Vashem à Jérusalem.
Cette exposition qui s’étendra jusqu’au 21 février sur les grilles des jardins de l’Hôtel de Ville, participera à ce travail de mémoire en rendant hommage aux Justes et proposera aussi d’entendre leurs voix à travers plus de 150 heures de podcasts.
Plus de 40 bénévoles représentent aujourd’hui le Comité français en région dont un ancien instituteur de Levallois, Claude Ungar, qui a instruit plus de 300 dossiers de Justes et s’est vu remettre avec son épouse Éliane la médaille du Sénat des mains de Roger Karoutchi.
Dans son allocution, Agnès Pottier-Dumas a rappelé avec justesse que « la mémoire est une arme puissante contre l’antisémitisme » soulignant que l’exposition comporte un panneau où sont inscrits les noms des 75 habitants de Levallois qui ont été déportés dans les camps, dont la plus jeune, Rose Leszcuna, n’avait que 8 ans au moment de son arrestation.