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Jeudi 20 mars 2025, le Grand Rabbin de France Haïm Korsia et le Président du Consistoire de France Élie Korchia étaient à l’Hôtel national des Invalides pour assister à la « Fête de la Joie » organisée pour les pensionnaires par l’Aumônerie israelite des armées à l’initiative de Dorothy Benichou Katz, Aumônier israélite en charge des Invalides.   La première partie de cet événement chaleureux s’est déroulée autour de l’installation d’un olivier centenaire dans la Cour du foyer des Invalides.   Le Grand Rabbin de France a notamment rappelé devant tous les pensionnaires présents dont Ginette Kolinka et Esther Senot et en présence du Gouverneur des Invalides, le Général Christophe de Saint Chamas, la symbolique de l’arbre dans la tradition juive avant l’inauguration officielle de cet « Arbre de Vie en reconnaissance à la France et aux Invalides » offert par l’Aumônerie israélite des Armées. La cérémonie s’est ensuite poursuivie dans la grande Salle des rencontres des Invalides sous les auspices du Directeur de l’Institution nationale des Invalides le Général Sylvain Ausset. Un émouvant hommage y a été rendu à 6 anciens déporté(e)s, résistants et rescapés des camps de la mort, pensionnaires des Invalides, en présence du personnel soignant, des aidants, et des militaires de l’Institution. Après un discours de l’Aumônier en chef en charge du culte israélite, le Grand Rabbin Joël Jonas, qui était accompagné par ses collègues aumôniers parmi lesquels le Grand Rabbin Moché Lewin, les Rabbins David Elfassi, David Edery et Arié Berros, 6 diplômes ont été remis aux pensionnaires mis à l’honneur : Marie-José Chombart de Lauwe (résistante, rescapée de Ravensbrück et de Mauthausen), Esther Senot (rescapée d’Auschwitz Birkenau), Ginette Kolinka (rescapée d’Auschwitz Birkenau), Arlette Woland (rescapée de Bergen Belsen), Jean Samuel (rescapé de Dachau) et Lise Graf (résistante, condamnée aux travaux forcés). Enfin, Gilbert Montagné, qui avait accepté d’être l’invité d’honneur de ce bel événement avec son épouse, a enthousiasmé l’assistance en interprétant l’hymne à la joie d’Édith Piaf et son célèbre succès « On va s’aimer ».

Le Président du Consistoire central de France Élie Korchia a convié ce mardi 18 mars 2025 le sociologue et journaliste de France Culture Guillaume Erner, auteur de l’ouvrage « Judéobsessions » à être l’invité du Conseil d’administration.   En introduction de la séance, le Grand Rabbin de France Haïm Korsia a salué le travail réalisé par Guillaume Erner et l’importance de son ouvrage, qui entremêle avec talent analyse sociologique, récit historique et parcours familial.   Le Président Elie Korchia a souligné quant à lui que Guillaume Erner parvient grâce à ce livre à la fois intime et universel à mettre en exergue le nécessaire combat de tous les citoyens attachés aux valeurs de la République contre les porteurs de haine et les tenants de l’antisémitisme contemporain. Après avoir remercié le Président Élie Korchia pour son invitation ainsi que le Grand Rabbin de France pour ses propos, Guillaume Erner s’est exprimé devant le Conseil en rappelant son travail de journaliste et de sociologue à travers cet ouvrage qui lui tient particulièrement à cœur, tant au regard de son histoire personnelle que de ce que vivent les Juifs de diaspora depuis le pogrom terroriste subi par Israël le 7 Octobre et la douloureuse guerre qui s’en est suivie contre le Hamas dans la bande de Gaza. Abordant de front la problématique de l’antisémitisme contemporain et de l’antisionisme qui en est aujourd’hui l’inévitable corollaire, l’animateur emblématique de la « Matinale de France Culture » a expliqué avoir forgé le néologisme de Judéobsessions au pluriel « pour montrer la diversité des formes, anciennes et actuelles, de la haine du juif”. Rappelant avec justesse « le point de bascule qu’a constitué l’attentat terroriste et antisémite du 19 mars 2012 contre l’école Ozar Hatorah de Toulouse » Guillaume Erner a par ailleurs fustigé l’affiche récente du parti d’extrême-gauche LFI à l’encontre de l’animateur Cyril Hanouna qui reprend « les codes antisémites » les plus nauséabonds des années 30. Reprenant la thèse de son essai, il a ensuite rappelé que si “l’obsession pour les juifs » devient envahissante un peu partout, dans les débats télévisés, Internet et les réseaux sociaux ainsi que sur de nombreux sujets comme on avait pu le voir lors de la crise des gilets jaunes, il ne faut pas non plus oublier que dans les années 30, après avoir forgé une « religion séculière en Allemagne », « le régime hitlérien était structurellement lié à la haine et à l’extermination des Juifs ». Insistant enfin sur le fait que ce n’est pas l’antisémitisme qui serait devenu aujourd’hui « résiduel » (comme avait osé l’affirmer Jean-Luc Mélenchon) mais plutôt le maintien des Juifs en diaspora, Guillaume Erner a souligné que dans la bouche des antisémites, « le mot juif  est aujourd’hui le plus souvent remplacé par le vocable de sioniste ou encore de génocidaire », ce qui démontre bien le lien direct et incontestable avec l’antisionisme de nos jours. A la suite de sa prise de parole, Guillaume Erner a répondu aux nombreuses questions des membres du Conseil d’administration au cours d’un échange positif et lucide sur la situation sociale et politique actuelle. Le Président Elie Korchia a conclu en le remerciant pour sa venue et pour son analyse précieuse en cette période compliquée et difficile à de nombreux égards.   Il a enfin tenu à rendre hommage à Avi Assouly (zal), ancien administrateur du Consistoire de Marseille et du Consistoire central de France, décédé le 14 février dernier, dont la présence manque au sein du Conseil d’administration. Comme cela a été rappelé avec émotion par les élus marseillais présents, « Avi Assouly était la voix de tous les Marseillais, il avait un coeur gigantesque et toujours un regard bienveillant sur autrui. Toujours au service de sa communauté et amoureux de l’OM, dont il fut le célèbre commentateur, il aura aussi toujours défendu Israël et ce jusqu’à son dernier jour ».  

Dimanche 9 mars 2025, le Président du Consistoire de France Élie Korchia a participé à la grande fête de Pourimland, qui a égalé son record de participation de l’an dernier avec plus de 3000 personnes présentes parmi lesquelles des centaines de familles venues de Boulogne-Billancourt et des villes avoisinantes.   Organisé sur 3000 m2 d’espaces mis à disposition par la mairie de Boulogne-Billancourt, cet événement était de nouveau placé cette année sous le signe de la solidarité avec Israël.   Autour de la formidable équipe de bénévoles boulonnais, qui a œuvré comme toujours avec un dévouement exemplaire, se trouvaient réunis les responsables de l’association Pierre Sebbag et Samy Zeitoun, le Président du Consistoire de France Élie Korchia, le Président du FSJU Ariel Goldmann, la députée de Boulogne-Billancourt Elisabeth de Maistre (récemment élue), la sénatrice de Boulogne-Billancourt Christine Lavarde, le Rabbin de Boulogne Didier Kassabi ainsi que le Président de la communauté de Boulogne Daniel Benharoun. Le Commissaire divisionnaire Stéphane Wierzba, Directeur territorial de la sécurité de proximité du 92, accompagnait comme l’an dernier le Président Élie Korchia pour l’occasion. Tout au long de la journée, les enfants ont pu profiter de structures gonflables géantes, de grands manèges, de poneys, de photomatons et d’une belle ambiance musicale, sans oublier des concours de maquillage et de déguisement. De nombreux cadeaux ont été distribués à tous les enfants présents. Enfin, l’événement étant comme d’habitude autofinancé par les organisateurs, l’intégralité des recettes de la journée sera versée à des associations venant en aide à des enfants défavorisés, à la fois en France et en Israël.

Mercredi 5 mars 2025, quelques heures après l’inhumation de l’otage franco-israélien Ohad Yahalomi (zal) en Israël, le Président du Consistoire de France a participé à la cérémonie solennelle organisée à sa mémoire par la communauté juive de Levallois et la Municipalité.   Ohad Yahalomi était le dernier otage franco-israélien détenu par le Hamas dans la bande de Gaza, portant à 50 le nombre de français assassinés par les terroristes et leurs complices suite au pogrom du 7 octobre 2023.   Ses funérailles se sont déroulées au cimetière du kibboutz Nir Oz où il vivait avec sa famille.   Il a notamment été rappelé à l’occasion des obsèques que Batsheva Yahalomi et ses deux filles avaient miraculeusement échappé aux terroristes durant cette terrible journée du 7 Octobre alors que leur fils Eitan, âgé de seulement 12 ans, avait été kidnappé par les terroristes du Hamas.   Eitan avait finalement été libéré le 27 novembre 2023.   Comme cela a été rappelé à juste titre dans leurs allocutions par le Rabbin de Levallois Chalom Lellouche ainsi que par le Vice-président de l’ACCIL Ari Assayag, « en tant que Juifs et républicains, il était important d’organiser cette cérémonie de souvenir et de commémoration pour notre compatriote franco-israélien assassiné, dont le souvenir restera pour toujours en nous ».   Le Président Élie Korchia a ensuite été invité à s’exprimer et il a tenu à dire combien la communauté juive de France était bouleversée par ce nouveau décès, une semaine après la commémoration du deuil de Shiri, Kfir et Ariel Bibas.   Il a aussi tenu à rendre hommage à l’action de la communauté de Levallois et à celle de la Municipalité, rappelant qu’il avait effectué l’an dernier un voyage de solidarité en Israël en compagnie de la Maire de Levallois Agnès Pottier-Dumas et de son 1er Maire-adjoint David-Xavier Weiss, dont les engagements sont aussi fidèles que constants.   A l’issue des offices de Min’ha et Arvit dans l’enceinte de la Grande synagogue, une lecture de Psaumes a eu lieu et elle a été suivie par un Kaddich collectif.   L’assemblée a ensuite entonné en choeur la Hatikvah, suivie de la Marseillaise en l’honneur et en mémoire d’Ohad.

Vendredi 21 février 2025, le Président du Consistoire de France Élie Korchia et le Grand rabbin de France Haïm Korsia ont assisté au rassemblement qui était organisé sur le Parvis du Trocadéro à l’initiative du Crif et de la Wizo, afin de rendre hommage aux otages assassinés et pour appeler à la libération de tous les otages encore détenus dans la bande de Gaza après 504 jours de captivité.   Cet événement s’est déroulé de 11h à 15h et a réuni plus de 3000 personnes venues rendre hommage à Shiri, Ariel et Kfir Bibas, ainsi qu’à Oded Lifshitz, assassinés par les terroristes du Hamas et dont les dépouilles avaient été restituées la veille à Israël. Des bougies et des carnets de condoléances étaient par ailleurs mis à disposition du public. En point d’orgue de cette manifestation digne, unitaire et solidaire, le rassemblement des « Mères de l’Espoir » s’est tenu en présence de très nombreuses personnalités politiques, associatives et communautaires. De nombreuses personnalités politiques étaient ainsi présentes à l’instar des Ministres Astrid Panosyan-Bouvet et Aurore Bergé, des anciens Ministres Clément Beaune, Nicole Guedj et Isabelle Rome, désormais Ambassadrice pour les droits de l’Homme. De nombreux députés, sénateurs et maires étaient également présents à l’image du maire du 16ème arrondissement Jérémy Redler, du maire de Paris-Centre Ariel Weil, des maires des 9ème et 10ème arrondissements, Delphine Bürkli et Alexandra Cordebard, du maire de Saint-Mandé Julien Weil, des députés David Amiel, Sylvain Berrios, Jérôme Guedj, Emmanuel Grégoire, Emmanuelle Hoffman et Constance Le Grip ainsi que des sénateurs Hervé Marseille et Francis Szpiner. Aux côtés du Président du Crif Yonathan Arfi et de la Présidente de la Wizo Nathalie Riu-Guez, on notait aussi la présence de nombreux responsables communautaires parmi lesquels le Président du FSJU Ariel Goldmann, le Grand rabbin Olivier Kaufmann, le Président du B’nai B’rith Philippe Meyer et le Président de l’ECUJE Yves Rouas. Des textes et des témoignages poignants ont été lus en hommage aux otages et Anne Sinclair, marraine des « Mères de l’Espoir », a prononcé le premier texte en hommage à la famille Bibas. L’ancienne ministre Nicole Guedj a ensuite lu une lettre bouleversante écrite par la grand-mère d’Ariel Bibas pour son petit-fils. Le troisième texte a été lu par la productrice Sandra Soudry en hommage à Oded Lifshitz, l’un des fondateurs du Kibboutz Nir Oz lâchement assassiné par les terroristes du Hamas, dont l’épouse avait été enlevée par les terroristes avant d’être libérée à la fin du mois d’octobre 2023. Le dernier texte en hommage à Oded Lifshitz, « ancien journaliste et homme de paix », a été prononcé par l’ancienne ministre Isabelle Rome.   Le rassemblement s’est conclu par la Hatikvah et par la Marseillaise, entonnées en chœur par l’assemblée.

Jeudi 20 février 2025, le Président du Consistoire de France Élie Korchia et le Grand rabbin de France Haïm Korsia ont été invités par le Ministre de l’Intérieur et des Cultes Bruno Retailleau à participer à une rencontre autour de plusieurs thématiques majeures et actuelles pour la communauté juive de France.   Ont été notamment évoqués au cours de cette réunion de travail le 120ème anniversaire de la loi de 1905, dont les commémorations se dérouleront au cours de l’année à travers plusieurs séquences auxquelles le Consistoire de France participera, le renforcement nécessaire de la lutte contre l’antisémitisme dans notre pays, quelques jours après la seconde session des « Assises de lutte contre l’antisémitisme » portées par la ministre Aurore Bergé et alors même que le Sénat a adopté hier à l’unanimité une proposition de loi pour lutter contre l’antisémitisme dans l’enseignement supérieur, les modalités de la liberté d’exercice du culte et bien évidemment le développement des communautés juives à travers le territoire national ainsi que leur sécurisation. La situation en Israël a aussi été abordée alors que devait avoir lieu le jour même la restitution des dépouilles de Kfir, Ariel et Shiri Bibas, ainsi que d’Oded Lifshitz par les terroristes du Hamas. Enfin, le Président Élie Korchia et le Grand rabbin Haïm Korsia ont pu exposer au Ministre de l’Intérieur l’événement qu’ils organiseront cet été sur la côte d’Azur (deux ans après qu’Élie Korchia l’ait initié et organisé avec le Consistoire de Marseille) avec la seconde édition de « l’Université d’été du Judaïsme français ». Cet manifestation biennale rassemblera de nouveau durant 3 jours des responsables communautaires venus de toute la France pour participer à de nombreux ateliers de réflexion et à de grandes soirées autour de la pensée et de la culture juive.   Bruno Retailleau a fait savoir à ses interlocuteurs qu’il participera avec plaisir et honneur à ce grand événement, lequel s’inscrit par ailleurs dans le cadre de l’action plus générale qu’il mène actuellement avec les différents cultes, dont il a tenu à recevoir les représentants au cours de ce début d’année 2025.

Jeudi 13 février 2025, le Président du Consistoire Central Elie Korchia et le Grand rabbin de France Haïm Korsia ont assisté au Palais de l’Élysée à la 7ème édition du Prix Ilan Halimi, quelques heures après la 2ème session des Assises de lutte contre l’antisémitisme organisée à la Maison de la Radio, à laquelle avait assisté Élie Korchia.   Pour mémoire, le Prix Ilan Halimi a été créé en 2018 par la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (DILCRAH), actuellement présidée par le Préfet Mathias Ott.   Il porte le nom d’Ilan Halimi, jeune français de 23 ans enlevé, séquestré et torturé, mort de la haine antisémite, et il vise à récompenser des jeunes « qui se mobilisent et qui, par leur créativité et leur inventivité, s’engagent pour faire reculer les préjugés ». Cette cérémonie était en outre organisée pour la première fois à l’Élysée alors qu’il y a tout juste 19 ans, Ilan était retrouvé agonisant le long de la voie ferrée du RER C, à Sainte-Geneviève-des-Bois, avant de décéder des suites de ses blessures. La remise des prix s’est déroulée en présence de nombreuses personnalités parmi lesquelles Élisabeth Borne, Ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Aurore Bergé, Ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations et Philippe Baptiste, Ministre chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Outre Mathias Ott et son équipe de la DILCRAH, on notait la présence du Président de la Licra Mario Stasi, de la Défenseure des droits Claire Hédon, du député Jérôme Guedj, du Président du CRIF Yonathan Arfi, du Président du FSJU Ariel Goldmann, du Président de la FMS Pierre-François Veil, de la Présidente de la Wizo Nathalie Riu-Guez, du Président du B’nai B’rith Philippe Meyer, du Président de l’UEJF Yossef Murciano, des représentants des cultes catholique, protestant et musulman et bien évidemment des membres du Jury du Prix Ilan Halimi présidé par l’écrivaine Émilie Frèche. La cérémonie a débuté par un discours introductif et engagé d’Émilie Frèche, suivi par l’allocution du Président de la République Emmanuel Macron, qui a notamment indiqué en présence de son épouse que ce prix contribue depuis 2018 à « déconstruire la haine » et représente « une prise de conscience collective face à l’intolérance » alors que « nos sociétés ont changé depuis le 7 octobre 2023 » et que la République se doit de lutter plus fortement contre l’antisémitisme et sa principale variante aujourd’hui qu’est l’antisionisme. Le 1er Prix spécial du Jury a été remis par Mathias Ott à 7 jeunes filles du Collège de la Forêt, situé à Traînou dans le Loiret, qui ont réalisé un album de bande dessinée autour du parcours d’une enfant cachée durant la période de la Shoah, Madeleine, qu’elles avaient pu rencontrer avant son décès. Le second Prix spécial a été remis par Aurore Bergé à 5 garçons de l’association « Espoir 18 » située à Bourges, pour un projet théâtral. Le Prix Étudiants (une nouveauté bienvenue cette année) a été remis par Élisabeth Borne à 4 étudiants en Arts plastiques du Lycée Diderot à Marseille.   Enfin, le Grand Prix a été remis par le Président de la République à 5 jeunes de la filière technologique du lycée Lucie Aubrac de Courbevoie, qui ont porté avec talent un projet autour des origines et des enjeux du conflit au Proche-Orient, loin des caricatures et des préjugés.

Jeudi 30 janvier 2025, le Président du Consistoire de France Élie Korchia et le Grand rabbin de France Haïm Korsia ont été auditionnés au Sénat dans le cadre de la mission d’information sur l’antisémitisme dans l’enseignement supérieur, sous l’égide de la Commission de la culture, de l’éducation et de la communication du Sénat.   Participaient aussi à cette audition le Président du CRIF Yonathan Arfi ainsi que le Président de la Fondation du Camp des Milles, directeur de recherche émérite au CNRS, Alain Chouraqui. Cette audition faisait suite à une première rencontre qui avait eu lieu en mai 2024 et elle a été conduite par les deux sénateurs co-rapporteurs de la mission, Bernard Fialaire et Pierre-Antoine Lévi. Ont aussi assisté à cette table ronde les sénatrices Sabine Drexler et Béatrice Gosselin ainsi que les sénateurs Roger Karoutchi, Stéphane Piednoir et David Ros. Il a notamment été rappelé lors de cette réunion que ladite mission sur l’antisémitisme a permis d’aboutir à une proposition de loi, déposée à la fin de l’année 2024, laquelle comporte actuellement 3 articles et sera discutée au Sénat lors de la séance du 20 février prochain. Dans son allocution, Alain Chouraqui est revenu sur une nécessaire « mobilisation d’atmosphère » face à l’augmentation de l’antisémitisme dans l’enseignement supérieur ainsi que sur le problème de la remontée des faits et leur traitement au sein des universités. Yonathan Arfi est revenu quant à lui sur les récents chiffres de l’antisémitisme pour 2024, qui démontrent une « atomisation » des actes antisémites dans de nombreux secteurs ainsi que sur le nombre peu élevé d’actes antisémites qui sont remontés en pratique dans le milieu universitaire. Rappelant la nécessité de prendre comme définition de l’antisémitisme celle de l’IHRA, le Grand rabbin Haïm Korsia a relevé avec justesse qu’il y a une amélioration du système lorsqu’il y a un « sursaut d’autorité », comme cela a été le cas récemment par exemple à Sciences-po grâce à la nouvelle direction qui a été mise en place et a pris ses responsabilités.   Le Président Élie Korchia a salué de son côté le travail mené par les sénateurs dans le cadre de cette mission, en espérant que la proposition de loi qui est envisagée puisse être adoptée prochainement par le législateur. Il a enfin insisté sur la nécessité de mieux lutter contre « l’essentialisation et la stigmatisation » qui menacent aujourd’hui de nombreux étudiants juifs français, qui se retrouvent accusés par certains extrémistes d’être les prétendus « complices des génocidaires israéliens », pour reprendre leur sémantique nauséabonde, 80 ans après la libération du camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau et le génocide des Juifs pendant la Shoah.

Mercredi 29 janvier 2025, le Président du Consistoire central de France Élie Korchia a participé à un moment historique au niveau européen à l’occasion des 80 ans de la libération du camp d’Auschwitz-Birkenau.   En effet, le Grand rabbin Israël Meir Lau, Président du Conseil de Yad Vashem, ancien Grand rabbin d’Israël et rescapé du camp de Buchenwald a été reçu comme invité d’honneur en séance plénière de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe à Strasbourg.   Comme l’a justement rappelé après cette séance plénière le Grand rabbin Moché Lewin, qui accompagnait le Président Élie Korchia et représentait à cette occasion le Grand rabbin de France, le Grand rabbin Lau, déporté dans les camps de la mort alors qu’il n’avait pas 8 ans, y a rappelé  « le traumatisme personnel qu’il a vécu durant la Shoah et ses paroles ont resonné comme un appel à éveiller les consciences face aux dangers de l’indifférence et de l’oubli ». Étaient aussi présents dans l’hémicycle pour cette séance historique le Président du Consistoire du Bas-Rhin Maurice Dahan, le Grand rabbin du Bas-Rhin Harold Weill, le Dayan régional Michaël Szmerla ainsi que les Rabbins Mendel Samama (investi depuis l’origine dans l’organisation de ce grand événement), Claude Spingarn, Gad Sebbag et Jacob Barchichat. 6 jeunes collégiens accompagnés par le recteur de l’académie de Strasbourg Olivier Klein ont aussi eu l’opportunité de poser des questions au Grand Rabbin Lau, créant ainsi un échange intergénérationnel sur la transmission de la mémoire. Tous se souviendront notamment de la conclusion du discours du Grand rabbin Israël Méir Lau qui a rappelé à son auditoire avec une puissance et une émotion incomparable que si Israël a eu à subir 5 guerres depuis son indépendance en 1948 et a vécu sur son territoire le premier pogrom du 21ème siècle le 7 octobre 2023, « nous continuons et continuerons toujours à vouloir et à prôner la vie, la paix et la liberté ». À l’issue de son discours, les membres de l’Assemblée parlementaire se sont levés pour lui rendre hommage par une ovation à la hauteur de cette séance mémorable. Une cérémonie solennelle de dépôt de gerbes a ensuite eu lieu sur le Parvis du Conseil de l’Europe, en présence de nombreuses personnalités parmi lesquelles le Secrétaire général du Conseil de l’Europe Alain Berset et le nouveau Préfet de la région Grand Est et du Bas-Rhin Jacques Witkowski. La cérémonie a été conclue par un déjeuner offert par le Président de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe Theodoros Rousopoulos en l’honneur du Grand rabbin Israël Méir Lau auquel ont participé le Secrétaire général du Conseil de l’Europe Alain Berset, le Président Élie Korchia, le Grand rabbin Moché Lewin, le Président Maurice Dahan, le Grand rabbin Harold Weill, le Rabbin Mendel Samama, le fils du Grand rabbin Lau, le Rav Moshe Haim Lau et l’Ambassadeur Shai Cohen, Représentant permanent d’Israël auprès de l’OCDE.

Lundi 27 janvier 2025, à l’invitation du Président de la République, le Président du Consistoire central de France Élie Korchia et le Grand Rabbin de France Haïm Korsia étaient en Pologne pour assister à la cérémonie internationale à Birkenau du 80ème anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz.   Faisaient partie de la délégation française la Présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet, la Ministre chargée de la mémoire et des anciens combattants Patricia Mirallès, le Ministre chargé de l’Europe Benjamin Haddad, le Président du CRIF Yonathan Arfi, le Président de la Fondation pour la mémoire de la Shoah Pierre-François Veil ainsi que Serge et Beate Klarsfeld qui étaient accompagnés par leur fils Arno.   3000 personnalités venues du monde entier ont participé sur les lieux de l’ancien camp de Birkenau à cette journée mémorielle unique au cours de laquelle Emmanuel et Brigitte Macron ont notamment déposé une bougie en souvenir des victimes de la Shoah. De nombreux autres chefs d’Etats et de gouvernements avaient fait le déplacement, dont le président polonais Andrzej Duda, les chancelier et président allemands Olaf Scholz et Frank-Walter Steinmeier, le roi Charles III d’Angleterre, le roi Felipe VI d’Espagne ou encore Volodymyr Zelensky, le président de l’Ukraine, qui a été applaudi par l’assemblée. L’État d’Israël était représenté par son ministre de l’éducation nationale Yoav Kisch. Si aucun discours politique n’a été prononcé, l’histoire retiendra les allocutions bouleversantes de plusieurs rescapés de la Shoah et notamment les mots forts et émouvants du journaliste Marian Turski, né Moshe Turbowicz,  Président du Conseil International d’Auschwitz, survivant du camp d’Auschwitz-Birkenau  et des marches de la mort. A 98 ans, c’est en hébreu que cette haute figure polonaise a en effet cité devant l’assemblée la célèbre phrase de Rabbi Na’hman de Bratslav qui nous enseigne que « le monde entier est un pont étroit ; l’essentiel est de ne pas avoir peur ». D’autant plus en cette période historique et difficile pour le peuple juif dans le monde entier, comme l’a rappelé Marian Turski avec le véritable « tsunami» d’antisémitisme » que nous avons connu depuis le pogrom terroriste du Hamas en Israël le 7 octobre et la guerre qui s’en est suivie dans la bande de Gaza. Entrecoupés d’intermèdes musicaux, les allocutions des rescapés ont été suivies par la prise de parole de Ronald Lauder, Président du Congrès juif mondial, qui a notamment fustigé la haine en ligne que l’on déplore quotidiennement sur les réseaux sociaux 80 ans après la Shoah ainsi que l’augmentation inquiétante des actes antisémites depuis le pogrom du 7 octobre 2023 des deux côtés de l’Atlantique, avant de déclarer avec gravité que « nous ne voulons pas que notre passé devienne le futur de nos enfants ». La cérémonie s’est conclue par la lecture du psaume 130 par le Grand rabbin Israël Méir Lau, la prière du souvenir El maalé Rahamim et le Kaddich à la mémoire des six millions de victimes juives assassinées durant la Shoah.

Lundi 27 janvier 2025 , alors que la nuit était tombée sur le camp d’Auschwitz-Birkenau et que la cérémonie internationale commémorant le 80ème anniversaire de la libération du camp avait pris fin à Birkenau, le Grand Rabbin de France Haïm Korsia et le Président du Consistoire central de France Élie Korchia ont accompagné la délégation française conduite par Emmanuel et Brigitte Macron et visité le Pavillon français d’Auschwitz.   Participaient aussi à cette visite au sein de la délégation française, la Présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet, la Ministre chargée de la Mémoire et des anciens combattants Patricia Mirallès, le Ministre chargé de l’Europe Benjamin Haddad, le Président du CRIF Yonathan Arfi, le Président de la Fondation pour la mémoire de la Shoah Pierre-François Veil ainsi que Serge et Beate Klarsfeld, qui étaient accompagnés par leur fils Arno. A la suite de la cérémonie internationale qui s’était déroulée durant l’après-midi à Birkenau, la délégation française avait en effet tenu à se rendre au Pavillon français sur le camp d’Auschwitz, lequel accueille depuis 1979 une exposition permanente dédiée à la mémoire des victimes françaises déportées dans le camp d’extermination. Le pavillon n°20 du Musée d’Auschwitz-Birkenau est ainsi consacré à la mémoire de toutes les victimes françaises déportées dans ce camp de la mort. Avec émotion et recueillement, la délégation officielle française a donc conclu cette journée historique en visitant ce haut lieu de mémoire, dont les expositions ont été rénovées en 2005 et qui peut aussi être visité désormais en ligne. Axée sur le destin tragique de cinq déportés choisis parmi les 76.000 déportés de France, cette exposition fut inaugurée il y a tout juste 20 ans, le 27 janvier 2005, par le Président Jacques Chirac à l’occasion du 60ème anniversaire de la libération du camp. Ce 27 janvier 2025, le Président de la République y a rappelé quant à lui les mots de Victor Hugo, qui écrivait que « même la nuit la plus sombre prendra fin et le soleil se lèvera ».

Jeudi 23 janvier 2025, le Président du Consistoire de France Élie Korchia et le Grand Rabbin de France Haïm Korsia ont assisté à la cérémonie qui avait lieu dans la Cour d’honneur de l’hôtel de Bauveau afin de rendre hommage aux préfets, policiers et membres du personnel du Ministère de l’intérieur reconnus comme Justes parmi les Nations par l’institut Yad Vashem.   La cérémonie était organisée par le Ministère de l’intérieur en partenariat avec le Comité français pour Yad Vashem et s’y sont exprimés le Ministre de l’intérieur Bruno Retailleau ainsi que le Président du Comité français pour Yad Vashem Patrick Klugman.   Parmi les personnalités invitées figuraient le Ministre François-Noël Buffet, l’ambassadeur d’Israël en France Josh Zarka, le Président du CRIF Yonathan Arfi, le Président du FSJU Ariel Goldmann, le Président de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah Pierre-François Veil et le Président du Mémorial de la Shoah Eric de Rothschild.   En présence d’une centaine de personnalités composée de Préfets et de membres du ministère venus de toute la France, la cérémonie a donné lieu au dévoilement d’une plaque dans la Cour d’honneur, qui porte le nom des 98 personnes reconnues Justes par Yad Vashem pour leur action salutaire durant la Seconde Guerre mondiale.   Après un dépôt de gerbes et les discours forts qui ont été prononcés à cette occasion, la Marseillaise a été jouée par la Garde républicaine.   Citant à la fois Hannah Arendt, Albert Camus, Primo Lévi et Vladimir Jankélévitch, Bruno Retailleau a notamment rappelé avec justesse que ces 98 Justes étaient comme des lumières face à l’obscurité et à la « banalité du Mal » et qu’il fallait continuer à lutter de nos jours sans relâche contre le « poison de l’antisémitisme contemporain ».   Le ministre de l’Intérieur a enfin ajouté avec émotion que la Republique se devait de rendre hommage à ces hommes et ces femmes « qui n’hésitèrent pas à braver les interdits et à défier la tyrannie pour tendre la main à des gens qu’ils ne connaissaient pas et que pour beaucoup, ils ne reverraient jamais ».

Dimanche 12 janvier 2025, dans les salons d’honneur de la grande synagogue de Levallois, a eu lieu la nouvelle grande conférence organisée sous l’égide du Consistoire de France et du CCJ 92, en présence du Président Élie Korchia, laquelle affichait complet avant même sa tenue et s’est déroulée dans une salle comble.   Devant un public de 320 personnes, Élie Korchia a ainsi tenu à remercier tous les responsables communautaires du département qui ont participé à la réussite de cet événement ainsi que ses fidèles partenaires de l’ACCIL, de Radio J et du Maguen David Adom qui ont permis de créer avec lui ce type de grandes conférences avec des intervenants prestigieux.   Après avoir salué tout particulièrement les responsables du Centre culturel Centre culturel Anna et Simon Drahi, à savoir le Rabbin de Levallois Chalom Lellouche, le Président de la communauté de Levallois Philippe Cohen, son Vice-président Ari Assayag et le Président de la commission culturelle Jacques Assous, il a remercié chaleureusement pour leur participation les conférenciers Christophe Barbier, Daniel Haik (venu spécialement de Jérusalem) et Ilana Ferhadian, qui a animé ces débats passionnants sur les « regards croisés sur l’actualité en France et en Israël ».   On notait aussi la présence de responsables du Consistoire de France, à l’image du Président du Consistoire régional du Languedoc Alain Zylberman, de la Présidente de la communauté de la Grande-Motte Sabine Atlan ou des administrateurs du Consistoire Central Luc Pincaud et Anne-Marie Boubli.   A l’issue de cette conférence passionnante et des nombreuses questions posées aux intervenants par le public, Daniel Haik a dédicacé son nouvel ouvrage consacré à l’après 7 octobre, « Samedi rouge » (publié aux éditions L’Archipel).

Mercredi 8 janvier, au palais de l’Elysée, le Président de la République a présenté ses vœux aux autorités religieuses, parmi lesquelles le Grand Rabbin de France Haïm Korsia et le Président du Consistoire de France Élie Korchia.   Accompagné du Premier ministre François Bayrou et du Ministre de l’intérieur Bruno Retailleau, Emmanuel Macron a notamment rendu hommage aux victimes des attentats terroristes de Charlie Hebdo, de la Porte de Montrouge et de l’Hypercacher, 10 ans après cette terrible semaine de janvier 2015 .   Dans son allocution, le Président de la République a par ailleurs insisté sur la nécessité de « porter haut la liberté de culte et la laïcité alors que nous célébrerons en cette année 2025 les 120 ans de la loi de 1905 », qualifiant les représentants des cultes présents comme « les ambassadeurs de la laïcité à la française ».   Ont aussi été évoqués les sujets de la réforme des soins palliatifs et de l’accompagnement de fin de vie, avec des compromis à trouver après un débat parlementaire à intervenir « dans la suite des débats de la Convention citoyenne ».   Le Président de la Republique est en outre revenu sur « le combat contre l’antisémitisme et même pourrait-on dire contre tous les antisémitismes car il s’agit d’un combat existentiel pour la République ».   A l’issue de son discours, le Président de la République, le Premier ministre et le ministre de l’Intérieur ont longuement échangé avec les représentants des cultes français, notamment sur les prochains évènements qui marqueront le calendrier de cette année 2025.

Dimanche 5 janvier 2025, le Grand Rabbin de France Haïm Korsia et le Président du Consistoire de France Élie Korchia ont inauguré à Nîmes la 1ère unité de production en France de produits surgelés 100% cacher et sans lactose.   Cette inauguration s’est déroulée au sein de l’usine de la Maison Lyel à l’invitation de son dirigeant Yohan Lasry et de ses associés, en présence de nombreuses personnalités parmi lesquelles le Dayan de Lyon et responsable de la cacheroute Yehia Teboul, le Président d’honneur du Consistoire régional de Rhône-Alpes Alain Sebban, le Président du Consistoire du Languedoc-Roussillon Alain Zylberman, le Président du Consistoire Alpes-Provence Zvi Ammar, le Président de la communauté de Nîmes Guy Laick, la Présidente de la communauté de la Grande-Motte Sabine Atlan, le Président de la communauté de Sète Freddy Dran, le Président de la communauté de Castelnau-le-Lez Raphaël Sibony et la Présidente du CRIF Languedoc Perla Danan.   De nombreuses personnalités politiques locales étaient aussi présentes pour l’occasion, à l’image de Franck Proust, Président de la communauté d’agglomération Nîmes Métropole, Eric Giraudier, Président de la Chambre de commerce et d’industrie du Gard ainsi que les Maires-adjointes de Nîmes Valentine Wolber et Dolorès Orlay-Moureau.   Au cours de cette inauguration, Haïm Korsia et Élie Korchia ont tenu à rappeler l’attachement de la communauté juive française aux conservations de nos traditions culinaires, dans le respect des règles de la cacheroute et la nécessité de mieux diffuser les produits cacher, notamment en ce qui concerne les produits surgelés.   Le Président de la Maison Lyel a par ailleurs rappelé les deux raisons essentielles qui l’ont amené en tant que traiteur et entrepreneur à créer avec ses associés cette 1ère usine de production cachère de surgelés en France (sous le contrôle du Beth Din de Lyon).   Tout d’abord, afin de « garantir à chaque individu de confession juive un accès facile, rapide et abordable à ces produits surgelés sur le territoire français » puis dans le but de « permettre à chacun de conserver ces produits le plus longtemps possible, afin de pouvoir les utiliser au moment opportun ».   Plus de 4 années de recherches et de développement ont été nécessaires pour trouver les bons produits et adapter les recettes à un processus industriel en mode cacher.   Une production qui permettra ainsi de mieux diffuser en France les produits surgelés 100% cacher et sans lactose qui y sont fabriqués (de la boulangerie à la pâtisserie en passant par une gamme de plats cuisinés) afin notamment d’être apportés dans des aéroports, des hôpitaux, des prisons, des Ehpad et bien d’autres lieux où la nourriture cachère doit pouvoir être plus accessible.  

Ce mercredi 1er janvier a eu lieu l’allumage unifié de la 8ème bougie de Hanouka avec 18 communautés juives isolées, organisé depuis Paris par la ‘Hazac, en présence du Président du Consistoire de France Élie Korchia et d’une délégation de jeunes de la ‘Hazac.   Plus de 500 personnes se sont connectées pour suivre ce bel événement communautaire devenu annuel et fédérateur, présenté et animé par le Rav Menahem Engelberg, directeur de la ‘Hazac, et son équipe.   Le Président Élie Korchia a notamment rappelé dans son intervention l’importance d’unir tous nos efforts en cette période historique pour l’avenir du peuple juif, tant en France qu’en Israël et dans le reste du monde.   Après avoir chaleureusement remercié pour leur action les responsables communautaires présents, le Président a aussi salué chaleureusement les responsables et jeunes de la ‘Hazac qui se déplacent tout au long de l’année grâce à l’action du Consistoire de France, avec par ailleurs le soutien précieux de la FMS, dans des communautés de province le plus souvent isolées pour y maintenir une vie juive et y faire vivre à chaque fois des moments d’unité et de joie.   S’en est suivi l’allumage des 8 bougies de Hanouka par les jeunes de la ‘Hazac puis les allocutions de 2 Président de communautés, à savoir  le Président de la communauté juive d’Angers Jonathan Berdugo et le Président de la communauté juive de La Rochelle Claude Lévy, qui ont rappelé tout à la fois l’histoire de leur communauté au sein de leur région et leurs actions actuelles.   Tous deux ont aussi exposé les efforts qu’ils mènent au quotidien pour faire vivre au mieux et développer leur communauté et combien l’action du Consistoire de France, à travers notamment la ‘Hazac, est importante à leurs yeux.   La retransmission s’est ensuite poursuivie avec l’allumage de Hanouka en vidéo dans les communautés juives d’Amiens, Angers, Bastia, Blois, Brest, Caen, Castelnau-le-Lez, Chambéry, La Grande-Motte, La Rochelle, Les Sables-d’Olonne, Limoges, Lunéville, Narbonne, Orléans, Sète, Troyes et Vichy !

Jeudi 26 décembre 2024, le Président du Consistoire de France Élie Korchia était à la Maison Walewska de Boulogne-Billancourt, l’un des lieux emblématiques de la ville, pour l’allumage public de la 2ème bougie de Hanouka à l’invitation du Beth Habad de Boulogne, de la Communauté juive de Boulogne et de la Municipalité.   Cette cérémonie s’est déroulée en présence de nombreuses personnalités parmi lesquelles les organisateurs de l’événement, les Rav Mordehai et Michaël Sojcher, le Maire-adjoint de Boulogne-Billancourt Michel Amar représentant le Maire Pierre-Christophe Baguet, le Président du FSJU Ariel Goldmann, le Président de la communauté de Boulogne Daniel Benharoun, le Rabbin de la communauté Didier Kassabi et le Rabbin du Centre communautaire de Boulogne Daniel Knafo.   Après un concert du chanteur Chalom Djian, les allocutions des personnalités présentes et l’allumage de la Hanoukia géante, plus de 250 personnes se sont retrouvées dans une ambiance festive autour du traditionnel buffet de beignets, avec une distribution de cadeaux aux enfants présents.

Lundi 9 décembre 2024, le Président du Consistoire de France Élie Korchia a participé à l’Hôtel de Ville d’Issy-les-Moulineaux à la remise de la médaille de la citoyenneté à Naomi Ach, qui se déroulait dans le cadre la journée de la laïcité.   Organisée dans les salons d’honneur de la mairie en présence d’une assemblée nombreuse, parmi laquelle le Président de la communauté juive locale Michel Elmalem, le Rabbin Albert Nakache et la famille de la jeune récipiendaire, cette cérémonie visait à saluer le comportement courageux de Naomi Ach, qui avait constaté le 14 août dernier qu’un individu s’en prenait verbalement et violemment à une famille de confession juive sur la la ligne 9 du métro parisien.   Filmant avec son téléphone portable cet individu agressif qui proférait des paroles antisémites devant des passagers inertes, Naomi s’était opposé à cet homme avec force en lui demandant de quitter la rame et en lui indiquant qu’elle allait déposer plainte à son encontre.   L’individu s’en était alors pris verbalement à elle mais il avait finalement quitté la rame du métro et pris la fuite.   L’information et la vidéo prise par Naomi avaient été rapidement relayées sur les réseaux sociaux ainsi que sur BFM TV et le Président Élie Korchia les avaient commentées le lendemain dans les médias, en saluant « une réaction républicaine et salutaire face à la haine antisémite la plus abjecte ».   Ce lundi soir, après l’allocution du Président du Consistoire de France et un propos introductif du Maire-adjoint en charge de la jeunesse et de la famille Alain Lévy, ce dernier a lu devant plusieurs de ses collègues le discours du Maire d’Issy-les-Moulineaux André Santini, qui avait été empêché.   Rappelant que « dans la vie, les occasions de démontrer son courage se présentent souvent inopinément, par hasard et au moment où l’on s’y attend le moins » l’ancien Ministre a rappelé avec justesse que « Naomi aurait pu faire le choix de se fondre dans l’indifférence collective mais elle a au contraire choisit d’écouter son cœur et d’agir avec bravoure ».   Il fut en outre rappelé que « l’intervention de Naomi porta ses fruits puisqu’après qu’elle eut porté plainte le jour même au commissariat d’Issy-les-Moulineaux, l’agresseur fut arrêté deux jours plus tard et il sera jugé au mois de janvier prochain ».   Après avoir reçu la médaille de la citoyenneté des mains du 1er Maire-adjoint Thierry Lefèvre, Naomi Ach a remercié avec beaucoup d’émotion la Ville d’Issy-les-Moulineaux et son maire pour cette distinction, ainsi que les élus présents et le Président du Consistoire de France Élie Korchia.

A l’occasion de la date anniversaire de la disparition du Grand Rabbin David Sintzheim (zal), premier grand rabbin et président du « Consistoire Central des Israélites de l’Empire » en 1808, une cérémonie a eu lieu ce dimanche 8 décembre 2024 au cimetière du Père Lachaise.   Le Consistoire central de France a en effet tenu à rendre un hommage particulier, pour la 2ème année consécutive, à ce grand rabbin à l’autorité incontestée qui a marqué le judaïsme français d’une empreinte indélébile, avec une cérémonie religieuse (Hiloula) sur sa tombe.   Organisée sous l’égide et en présence du Grand Rabbin de France Haïm Korsia et du Président du Consistoire de France Élie Korchia, cette Hiloula a notamment réuni des personnalités rabbiniques françaises à l’instar du Grand Rabbin Laurent Berros, du Grand Rabbin Moché Lewin, du Grand Rabbin Olivier Kaufmann ainsi que des Rabbins Mikael Journo, Dov Lellouche et David Abendanan.   Dans leurs allocutions respectives qui ont suivi des lectures de Tehilim, le Grand Rabbin de France Haïm Korsia et le Président du Consistoire Central Élie Korchia ont notamment rappelé le parcours exceptionnel du Grand Rabbin David Sintzheim, auteur du célèbre ouvrage « Yad David », dont l’immense savoir se conjuguait avec une profonde humilité.   Il a enfin été annoncé à cette occasion par le Président Élie Korchia, dans la continuité du vœu qui avait été prononcé par le Grand Rabbin Korsia lors d’un récent Conseil d’administration, qu’un plan d’action sera engagé en concertation avec la Fondation du Patrimoine juif de France pour la rénovation du patrimoine historique des cimetières juifs, tant en région parisienne qu’en province.

Jeudi 5 décembre 2024 a eu lieu le voyage à Auschwitz-Birkenau organisé par le Grand Rabbin de France Haïm Korsia avec la participation exceptionnelle d’Esther Senot, qui fêtera prochainement son 97ème anniversaire.   Le Président du Consistoire de France Élie Korchia participait à cette grande journée d’émotion aux côtés du Grand Rabbin de France, dans le cadre de leur action pour la transmission de la Mémoire de la Shoah.   Déportée depuis la France à l’âge de 15 ans à Auschwitz-Birkenau en septembre 1943, Esther Senot est une figure emblématique des survivants de la Shoah et elle a témoigné avec une force remarquable tout au long de ce voyage qui restera mémorable.   Plusieurs médias de la presse écrite et de la télévision ont aussi suivi cette année ce voyage exceptionnel, alors que nous célébrerons le mois prochain le 80ème anniversaire de la Libération du Camp d’Auschwitz-Birkenau.   170 personnes ont pris part à ce « voyage de la Mémoire » dont des parlementaires et des élus régionaux, des hauts fonctionnaires, des représentants de la société civile, des représentants religieux, institutionnels et militaires et surtout de nombreux élèves issus du lycée Prytanée national militaire de La Flèche, du lycée militaire Saint-Cyr, du lycée Saint Jean Hulst de Versailles, du lycée René Cassin de Bayonne ainsi que des Instituts Télémaque et ISMAPP, accompagnés de leurs enseignants.   La délégation a débuté cette journée de jeudi matin en se rendant à Oświęcim, au sud de la Pologne, pour se rendre à la synagogue-musée et y sortir les rouleaux de la Torah.   Accompagné du Consul général de France à Cracovie Cédric Peltier, le groupe a ensuite pris le chemin du musée d’État d’Auschwitz-Birkenau sur les traces des six millions de morts pendant la Shoah, toujours guidé par le témoignage éclairant et émouvant d’Esther Senot.   Le déplacement s’est achevé dans le camp d’extermination de Birkenau par un hommage à toutes les victimes, prononcé par les représentants des cultes ainsi que par le président Élie Korchia.   Elle s’est conclue par une récitation du Kaddich, une prière œcuménique, la bénédiction pour la République française par le grand rabbin Haïm Korsia et la sonnerie du chofar par le grand rabbin Moché Lewin.   Dans l’avion qui la ramenait à Paris tard dans la soirée, spécialement affrété par Air France, Esther Senot a tout résumé de l’intensité de cette journée par ces quelques mots : « En ayant fait aujourd’hui ce voyage à Auschwitz avec vous, je me sens plus sereine car je me dis que j’ai réalisé sur place mon devoir de mémoire ».

Lundi 2 décembre 2024, dans les salons de l’Hôtel Intercontinental, s’est déroulé le Dîner annuel de soutien du Comité français pour Yad Vashem, sous la présidence de Patrick Klugman.   Le Grand Rabbin de France Haïm Korsia et le Président du Consistoire de France ont participé comme chaque année à cette grande soirée, qui a mis en lumiere l’important travail pour la Mémoire qui est accompli tant en France qu’en Israël par Yad Vashem.   Un Dîner qui met ainsi en lumière la transmission de l’histoire de la Shoah et la reconnaissance des Justes parmi les Nations et qui a réuni de nombreuses personnalités parmi lesquelles S.E. Josh Zarka, Ambassadeur d’Israël en France, Miry Gross, la directrice de Yad Vashem en charge des relations avec les pays francophones, Bernard-Henri Lévy – qui a livré avec force les réflexions que sa dernière visite à Yad Vashem après le pogrom du 7 octobre lui a inspiré, la journaliste Apolline de Malherbe, arrière-petite-fille de Maria-Dolorès de Malherbe, reconnue Juste parmi les nations pour avoir caché à Marçon un enfant juif pendant l’occupation ou encore Beate et Serge Klarsfeld.   Joann Sfar a offert lors de la soirée un dessin original pour soutenir l’association et une vente aux enchères de célèbres photographies représentant Simone Veil a été organisée afin de financer un nouveau centre d’archives à Yad Vashem qui portera son nom, en présence de son fils Pierre-François Veil, Président d’honneur du Comité français de Yad Vashem et actuel Président de la Fondation pour la mémoire de la Shoah.   Anne Sinclair et la romancière Anne Berest ont par ailleurs rendu un bel hommage à Simone Veil, revenant sur son parcours de femme publique engagée et sur ses combats essentiels.   Patrick Bruel, Sophia Aram et Philippe Caverivière sont aussi intervenus sur scène au cours de la soirée.   Enfin, Pierre-François Veil et Joann Sfar ont remis le Prix Yad Vashem France au réalisateur Michel Hazavanicius qui vient de réaliser un immense film d’animation, La plus précieuse des marchandises, adaptation du livre éponyme de Jean-Claude Grumberg.

Lundi 25 novembre 2024, le Président du Consistoire de France, Me Élie Korchia a participé au dîner de gala annuel du Rassemblement des avocats juifs de France (RAJF) présidé par Me Jean-Marc Fedida, qui avait lieu à la Maison du Barreau, en présence de nombreuses personnalités dont le Bâtonnier de Paris Pierre Hoffman, l’ancienne Bâtonniere de Paris Marie-Aimée Peyron, la députée Emmanuelle Hoffman, le Président du FSJU, Me Ariel Goldmann ainsi que la directrice de la diplomatie publique à l’ambassade d’Israël en France Osnat Menache.   Cette soirée de gala marquait le 40ème anniversaire du dîner annuel du Rassemblement des avocats juifs de France et il a mis à l’honneur cette année son Président fondateur, Me Bernard Cahen, qui était présent avec son épouse Me Michèle Cahen.   Étaient aussi présents de nombreux membres du Conseil national des Barreaux et du Conseil de l’ordre ainsi que des candidats au Bâtonnat de Paris.   Après un propos introductif de la Secrétaire-générale du RAJF Me Vanessa Bohbot-Sebban et un discours remarqué de la directrice de la diplomatie publique à l’ambassade d’Israël et avocate de formation Osnat Menache, le Président du RAJF Jean-Marc Fedida a rendu un brillant et vibrant hommage à son Confrère et prédécesseur Bernard Cahen, non dénué d’humour et d’émotion.   A sa suite, Me Bernard Cahen a pris la parole et a enthousiasmé l’assistance en évoquant plus de 60 ans de carrière professionnelle et de combats contre l’injustice, de son enfance pendant la Seconde guerre mondiale où il vécut caché au Chambon-sur-Lignon à sa prestation de serment en 1962 et aux causes qu’il défendit avec talent, sans oublier bien évidemment l’attentat de la rue Copernic en octobre 1980 (dont il assista les parties civiles durant plus de 40 ans) et la  création du RAJF quelques mois plus tard.

Le Président Elie Korchia a convié ce mardi 19 novembre 2024 le ministre Othman Nasrou, Secrétaire d’État chargé de la citoyenneté et de la Lutte contre les discriminations auprès du ministre de l’Intérieur, à être l’invité d’honneur du Conseil d’administration du Consistoire central de France.   Au cours de cet échange sincère et constructif, le ministre est principalement revenu sur les moyens de lutte contre l’antisémitisme qui doivent être renforcés et, à ce titre, Othman Nasrou a notamment fait savoir à ses hôtes que le gouvernement relancera prochainement les « Assises de lutte contre l’antisémitisme » créées en mai 2024 par sa prédécesseure Aurore Bergé.   Souhaitant « remettre à plat tous les outils dont nous disposons », Othman Nasrou a rappelé que la lutte contre l’antisémitisme « est l’affaire de tous, pas simplement des citoyens de confession juive et qu’elle elle doit avoir un traitement spécifique ».   Il a indiqué que ce qui est actuellement en jeu n’est rien de moins que « la défense du Pacte républicain et de la fraternité civique » alors même que nous avons malheureusement constaté au cours de ces derniers mois « de sérieuses entailles dans la communauté nationale » portées notamment par un antisionisme et un antisémitisme de nature politique.   Le ministre a par ailleurs rappelé qu’il vient de lancer la 7ème édition du prix Ilan Halimi, créé en 2018 par la Dilcrah, qui permet de mobiliser et de récompenser des collectifs de jeunes de moins de 25 ans, « portant une action contribuant à faire reculer les préjugés antisémites dans notre pays ».   Après un tour de table et de nombreuses questions des membres du Conseil d’Administration auxquelles le ministre a répondu sans détour, le Président Elie Korchia et le Grand Rabbin de France Haïm Korsia ont remercié Othman Nasrou pour la clarté de ses prises de position aux côtés du Ministre de l’intérieur Bruno Retailleau.

Dimanche 17 novembre 2024, la Yechiva des étudiants dirigée par Rav Gérard Zyzek inaugurait son tout nouveau centre, situé dans le 20ème arrondissement de Paris, en présence du Président du Consistoire de France Élie Korchia.   Engagée depuis 30 ans pour la jeunesse estudiantine, cette institution qui propose des études talmudiques de haut niveau et des événements ouverts à tous, notamment en partenariat avec l’UEJF ou les EEIF, a vu passer sur ces bancs de nombreuses personnalités communautaires. En effet la singularité de ce centre est de faire le pont entre le savoir de notre tradition et la pensée contemporaine.   Le Président du Consistoire central de France, Maître Elie Korchia est intervenu à l’issue de la soiree pour encourager ce nouveau centre dédié principalement aux jeunes qui souhaitent s’épanouir à travers l’étude, en particulier dans le contexte actuel, ce qui en fait une cause d’importance pour la communauté juive de France.

Mercredi 6 novembre, le Président du Consistoire de France Élie Korchia et le Grand Rabbin de France Haïm Korsia ont été reçus au Sénat, en compagnie du Président du CRIF Yonathan Arfi, pour une réunion de travail exceptionnelle et transpartisane sur le thème de « l’antisémitisme en France après le 7 octobre 2023 ».   Cette rencontre était organisée au Palais du Luxembourg à l’initiative du sénateur de l’Essonne David Ros, avec une composition transpartisane comprenant le sénateur Roger Karoutchi, Président du groupe d’amitié France-Israël au sénat, le sénateur du Nord Patrick Kanner, les sénateurs Bernard Fialaire et Pierre-Antoine Lévi, co-rapporteurs de la mission d’information sur l’antisémitisme dans l’enseignement supérieur, les sénatrices Laurence Rossignol et Cécile Cukierman ainsi que les sénateurs Hervé Marseille, Laurent Lafon, Sébastien Fagnen et Olivier Cigolotti.   En ouverture de cette séance de travail, le sénateur David Ros a mentionné l’importance de ce type de démarche « qu’il faudra poursuivre pour élaborer un socle de propositions visant à éradiquer l’antisémitisme dans toutes les sphères de la société et pour une république apaisée ».

Dimanche 3 novembre 2024, a eu lieu la cérémonie des 30 ans de la synagogue rénovée d’Issy les moulineaux « Les Portes de na Paix » en présence du Président du Consistoire de France Élie Korchia, du Grand Rabbin de France Haïm Korsia et du Grand Rabbin de Paris Michel Gugenheim.   La cérémonie était organisée en la présence du Maire André Santini et sous les auspices du Président de la communauté Michel Elmalem et de sa commission administrative, du Rabbin Albert Nakache et du Maire-adjoint Alain Lévy.   Parmi les nombreuses personnalités présentes, se trouvaient les administrateurs du Consistoire de Paris Pascal Karsenti, representant Joël Mergui et Jack-Yves Bohbot, le directeur général de l’ACIP Serge Yattah, le maire de Vanves Bernard Gauducheau, la députée des Hauts-de-Seine Claire Guichard, le représentant de l’ambassade d’Israël en France Assaf Moran ainsi que les élus de la ville de Nahariya, Pnina Gridish et Arié Bétito.   La cérémonie a été précédée par la plantation d’un olivier célébrant le 30ème anniversaire du jumelage entre les villes d’Issy-les-Moulineaux et de Nahariya et elle s’est conclue par un vin d’honneur en présence de nombreux représentants de la communauté juive, du Maire André Santini, du Grand Rabbin Haïm Korsia et du Président Élie Korchia.

Le Président du Consistoire de France Élie Korchia et le Grand Rabbin de France Haïm Korsia ont participé à la cérémonie organisée au Musée du Luxembourg en hommage à Jean-Pierre Bansard (zal), ancien Président du Consistoire Central, Sénateur représentant les Français établis hors de France et Grand officier de la Légion d’honneur.   Cette émouvante cérémonie, qui s’est déroulée en présence d’un nombreuse assistance, était organisée à l’initiative de la sénatrice Evelyne Renaud-Garabédian, du sénateur Jean-Luc Ruelle et de la sénatrice Sophie Briante Guillemont.   Le Ministre de l’intérieur Bruno Retailleau a rendu un bel hommage à Jean-Pierre Bansard à cette occasion, entourée des membres de la famille du défunt, tout comme le Président du Sénat Gérard Larcher qui a rappelé avec émotion que Jean-Pierre Bansard était avant tout un formidable passeur d’idées et de savoirs et que « la nation c’est avant tout un héritage en partage ».

Le Président du Consistoire de France, Me Élie Korchia a participé à la Conférence inaugurale de la 11ème session nationale de l’Institut des hautes études du monde religieux (IHEMR), qui se déroulait cette année à la Maison du Barreau de l’Ordre des avocats de Paris.   Après un accueil des personnalités par le directeur géneral de l’IHEMR Xavier Guézou et un propos introductif du Président du Conseil d’Administration de l’IHEMR Michel de Virville, la parole a été donnée à la Cheffe du Bureau de la Laïcité au Ministère de l’intérieur, Vanessa Seddik.   A suivi une passionnante conférence inaugurale sur le « Regard anthropologique sur le fait religieux » par le Pr. Philippe Descola, anthropologue et Professeur émérite au Collège de France.   Les représentants de l’État et des Cultes ont ensuite été invités à prendre la parole, dont le Président Élie Korchia qui s’est exprimé sur l’importance de la laïcité dans notre société contemporaine et du fait religieux à l’heure de l’augmentation inquiétante des actes antisémites dans notre pays.   La soirée s’est conclue par la remise des diplômes des auditeurs de la 10ème session nationale de l’IHEMR par les représentants de l’État et des Cultes, qui étaient accompagnés pour l’occasion par le Bâtonnier Jean-Marie Burguburu, représentant le Barreau de Paris.

Le Président Elie Korchia a convié mardi 10 septembre 2024 Frédéric Encel, Docteur en géopolitique et professeur de Relations internationales, à être l’invité d’honneur du Conseil d’administration du Consistoire central de France.   En introduction, le Grand Rabbin de France Haïm Korsia a remercié Frédéric Encel pour sa venue et la clarté de ses interventions dans les médias, lesquelles permettent régulièrement de déconstruire des informations erronées ou de faux postulats à propos de la situation internationale ou au sujet de la guerre menée par Israël contre le Hamas.   Le Président Elie Korchia a souligné qu’il connaissait Frédéric Encel depuis plus de 20 ans et a mis en exergue le parcours universitaire de cet auteur et chroniqueur reconnu, dont l’analyse est aujourd’hui essentielle pour appréhender avec justesse certaines situations complexes sur le plan international, au premier rang desquelles celle qui se déroule au Proche-Orient.   Après avoir remercié le Président du Consistoire de France pour son invitation et le Grand Rabbin de France pour ses propos introductifs, Frédéric Encel a félicité pour leur action bénévole au service de la Cité l’ensemble des membres du Conseil d’administration, qui œuvrent avec un profond dévouement pour leur communauté, de Paris à Marseille et de Nantes à Strasbourg.   Il a par ailleurs ajouté dans son allocution qu’en matière de géopolitique et de Relations internationales, il convient toujours d’analyser les situations à partir de ce que Fernand Braudel appelait « les temps longs » et que contrairement à ce que d’aucuns voudraient faire croire, « Israël sortira sûrement renforcé de cette crise actuelle, en dépit de sa gravité extrême et de son ampleur sans précédent ».   Frédéric Encel a poursuivi sur la situation qui prévaut sur la scène internationale en cette rentrée 2024, des États-Unis aux pays qui constituent ce que l’on appelle un peu trop communément « le Sud global » et il a par ailleurs analysé comment l’antisionisme et l’antisémitisme sont désormais indubitablement liés, comme nous avons pu le constater depuis le 7 octobre.   Après une analyse du traitement des événements récents par les médias, regrettant à ce sujet qu’il n’y ait plus réellement de « hiérarchisation des informations », Frédéric Encel a conclu son intervention en affirmant que la communauté juive de France doit continuer à porter les valeurs qui ont toujours été les siennes, prônant tout à la fois un message de résilience et de combativité en cette période qui reste souvent anxiogène.   Le Président Elie Korchia a remercié Frédéric Encel pour la force et la sincérité de de ses propos ainsi que pour ses prises de position aussi courageuses que nécessaires dans le milieu universitaire français comme dans le domaine médiatique.

Lundi 9 septembre 2024, dans le cadre de son déplacement dans la « Ville rose », le Président du Consistoire de France Élie Korchia a été reçu au Capitole par le Maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc pour un entretien qui a porté à la fois sur la situation nationale et régionale.   Élie Korchia était accompagné lors de cette réunion par le Président du Consistoire israélite de Toulouse Thierry Sillam et Jean-Luc Moudenc avait invité à y participer son Maire-adjoint en charge de la laïcité et des relations avec les cultes, Jean-Paul Bouche.   A notamment été évoquée lors de cette rencontre avec Jean-Luc Moudenc la situation politique actuelle dans notre pays, après la nomination de Michel Barnier au poste de Premier ministre et avant l’annonce la semaine prochaine du nouveau gouvernement.   Il a aussi été question de la situation au niveau régional, alors même que le risque sécuritaire reste important avant les prochaines fêtes de Tichri et après le récent attentat qui a visé la synagogue de La Grande Motte le 24 août dernier.   Plusieurs projets d’action ont ensuite été abordés au cours de cette rencontre afin de continuer à dynamiser et renforcer cette belle communauté juive de Toulouse, notamment sur le thème de la lutte contre l’antisionisme et l’antisémitisme ainsi que du développement des activités cultuelles et culturelles au sein de la Cité.